Au bout de la rue du Père Appert aussi fleurie que les allées du Père-Lachaise, je réalise que je perds un
à un et en paire tous mes repères alors que je sens s'éloigner de moi, avec toi,
toutes tes belles paires.
J'en appelle à mes pairs et même au pouvoir de mon père pour
qu'il m'alloue de paires d'yeux supplémentaires et ainsi que je retrouve les
tiens. Sincèrement, pour ceux-là je suis prêt à sacrifier bien volontiers une
de mes belles paires tout en cuir et me payer les séances de prières d'un père
monastique.
Je m'en serais fait de belles paires en or en d'autres circonstances
mais cette paire que tu portes si gracieusement et qui te donne ce regard doux
et moelleux n'a pas de prix.
Par ailleurs, même si j'en perds tout, j'espère garder
entière cette détermination profonde qui me fait dire qu'il n'y aura aucune paire
de manche pour me faire marquer un arrêt avant que je n'aie retrouvé la raie de
la belle paire qui m’envoûte tant…
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