D’ailes, je n’en ai que pour elle car quoi que je fasse, où que je sois, une seule idée m’habite, me ravage et me dévore avec rage et violence, déployer mes ailles vers elle. Tellement elle me manque constamment.
Des ailles pour elle !
D’elle, je reçois un amour
tellement intense que sans savoir
comment, je sens une force de mon intérieur me faire pousser des ailes qui me
portent toujours très haut vers un lointain riche d’émotions et de sensations
époustouflantes. Tellement elle me rassure.
Des ailles pour elle !
Sans elle, que serai-je
vraiment ? Je pense que je serai une espèce d’humanoïde sans forme
peut-être, un homme inachevé surement. Je m’interroge ainsi lorsque déployant
mes ailes au grand air, pour aller vers
elle, je sens monter en moi, l’accomplissement de ma plénitude. Tellement elle
est mon horizon.
Des ailles pour elle !
Sans ailes, comment ferai-je pour
la retrouver tous les soirs lorsque l’envie me prend, que la solitude
m’étreint, que le vide me remplit, que plus rien pour moi ne vaut, que tout
son, même du cantique grégorien, de la soul ou du jazz, devient un bruit, un
vacarme, une cacophonie, un trouble auditif à en mourir. Tellement je l’aime.
Des ailles pour elle !
Sans zèle, j’exprime fièrement
mon amour pour elle surtout lorsque dans les airs, j’étale mes ailes, en
majesté, dessinant des figures en L, me laissant porter par des vents, Simoun
d’Afrique du Nord ; Harmattan
d’Afrique de l’Ouest ; Sirocco du Sahara, Alizées. Tellement je la
désire.
Des ailles pour elle !
Sur ailes, je me sens sous elle,
libre, envoûté et enchanté. Joyeux et rayonnant, il faut me voir surplomber les
hauteurs du Kilimandjaro et du Mont Cameroun, survoler les pyramides de Gizeh
en Basse Egypte, effleurer les cimes des baobabs de la forêt tropicale, surfer sur
les vagues des mers et des océans, longer les frontières d’Acra au Ghana, de
Tombouctou, Djenné et Gao au Mali, traverser Dakar, Lagos, Ndjamena, Lubumbashi,
Soweto, juste pour dire à toute ouïe que je n’ai d’ailes que pour elle…
Ma terre natale !
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