Paul Biya
Le 2 novembre 2007, Paul Biya a accordé une interview à la chaine de télévision France24. Sincèrement, je ne l'avais su. Je la découvre aujourd'hui en navigant sur le web. Il faut dire qu'elles sont rares pour qu'on y consacre un moment. En plus il y a matière à débat...
D'abord, il est étonnant que je n'aie pas été informé du passage du chef de l'Etat en France. Pourtant ils savent où me trouver. Le président a besoin d'être confronté à des esprits indépendants qui peuvent lui porter la contradiction. Les courtisans qui l'entourent et qui gèrent son agenda devraient le savoir…
Quoiqu'il en soit, sur la forme, j'ai apprécié l'esprit de l'homme dans cette interview. C'est peu dire que j'ai été agréablement surpris. Il prend tellement peu la parole que j'en étais arrivé à douter de ses capacités à développer une idée…
Par contre, sur le fond, j'émets des réserves, notamment, sur l'idée d'un dauphin qu'il se refuse à faire émerger. Les arguments qu'il donne ne me convainquent que marginalement. Pour lui, l'idée d'un dauphin est incompatible avec la république. Il en serait ainsi, s'il tentait de vouloir l'imposer à sa succession. La préparation d'un compatriote, proche de lui à la tâche ne conditionne en rien l'approbation du peuple. Au moins peut-elle rassurer. Les jeunes Etats ne peuvent pas supporter l'improvisation.
Je pense donc que son refus est plutôt d'ordre métaphysique…
En tout cas, je me suis toujours déclaré non seulement capable, mais aussi prêt, dès l'instant où je m'y trouverais confronté, à répondre, dès la première minute de la première heure, aux obligations de la charge suprême…
Faites vous une idée…
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