Roger C. Elobo, Mon Blog

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27 mars 2008

3 avril 1968 et 28 août 1963, Martin Luther King

Le 4 avril 1968, Martin Luther King s'apprête pour un diner chez le pasteur Kyles. Il sort sur le balcon qui surplombe le parking du motel où il a pris ses quartiers. Il est 18 h 01. Un coup de feu. Et une balle lui fracasse la mâchoire avant de lui briser la colonne vertébrale. Transporté à l'hôpital Saint-Joseph, MLK, le combattant de la non-violence, tombe et part pour l'éternité. Il a alors 39 ans…

La veille, le 3 avril 1968, il prononce ce discours ô combien prémonitoire. A la fin de ce discours, Martin Luther King, semble sonné. Il est alors pris par Jesse Jackson. C'est impressionnant.

“Eh bien, je ne sais pas ce qui va arriver maintenant. Nous avons devant nous des journées difficiles. Mais peu m'importe ce qui va m'arriver maintenant, car je suis allé jusqu'au sommet de la montagne.

Je ne m'inquiète plus. Comme tout le monde, je voudrais vivre longtemps. La longévité a son prix. Mais je ne m'en soucie guère maintenant. Je veux simplement que la volonté de Dieu soit faite.

Et il m'a permis d'atteindre le sommet de la montagne. J'ai regardé autour de moi. Et j'ai vu la Terre promise. Il se peut que je n'y pénètre pas avec vous. Mais je veux vous faire savoir, ce soir, que notre peuple atteindra la Terre promise.
Ainsi je suis heureux, ce soir. Je ne m'inquiète de rien. Je ne crains aucun homme. Mes yeux ont vu la gloire de la venue du Seigneur.”





Cinq ans plus tôt, le 28 août 1963, sur les marches du Lincoln Memorial à Washington D.C., Martin Luther King, et un rêve…



"…Quand nous laisserons retentir la liberté, quand nous la laisserons retentir de chaque village et de chaque lieu-dit, de chaque état et de chaque ville, nous ferons approcher ce jour quand tous les enfants de Dieu, Noirs et Blancs, Juifs et Gentils, Catholiques et Protestants, pourront se prendre par la main et chanter les paroles du vieux spiritual noir, "Enfin libres! Enfin libres! Dieu Tout-Puissant, merci, nous sommes enfin libres!"

Hommage...



...Mais n'oublions pas Rosa Parks, celle par qui tout a commencé.



Découvrer le speech des funérailles de Rosa Parks



Pour finir, ajoutons, dans notre langue, un merci à ceux du Dr Charles G. Adam à Rosa Parks, en plusieurs langues...

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