L'idée...

m'habite !

J'ai senti la présence et la compagnie d'une déesse cette nuit, alors que je traversais l'un des grands boulevards de mes chemins de nuit. Elle avait une majesté qui vous incline. Elle avait une sensualité qui vous dresse le membre. Elle avait une générosité qui vous désarme. Elle avait un éclat à faire pâlir un diamant. Elle était d'une beauté qui fait remercier Dieu…

Ce matin, au réveil, je découvre et je réalise avec forte conviction, qu'il n'aurait s'agit de nulle autre personne que toi, cette déesse…

Et voilà donc que des sentiments paradoxaux me traversent. A la fois j'aurai voulu me réveiller et t'étreinte tendrement et chaleureusement. Ne l'ayant pas fait, je suis triste. A la fois, je suis apeuré à la seule l'idée que me réveillant j'aurai perdu immédiatement ce chaleureux et affectueux contact qui m'a tant adouci et calmé toute cette seconde partie de la nuit. Et je suis en joie. A la fois, je réalise, à l'appréciation de mon état de plénitude, que pour moi, qu'elle soit réelle, virtuelle, muse, matérielle, immatérielle, oui quelle que soit sa forme et sa nature, l'idée de ta présence est un bonheur...

Alors, reviens et reviens toujours !