Roger C. Elobo, Mon Blog

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15 février 2021

Puis elle revint et je lui dis...


Il fut un temps, tu coupas tout, te retiras de mon environnement et mon errance commença comme dans une nuit sans lune ni étoiles, totalement hébété, tanguant sur les vagues du temps comme un marin sans boussole ou un bateau sans gouvernail, au gré d'une espérance providentielle que tu reviennes.

Comme un brave mec, je me mis sur le chemin de ta quête infatigablement. J'interrogeai les mages des réseaux sociaux. Des signes de toi m'apparurent, puis ta silhouette, puis ton ombre et puis le graal, ton Facebook..

Depuis lors, je glisse sur ton mur comme un danseur d'opéra. Je vis et revis les moments savoureux de mes plongées dans tes albums photos. Je nage par procuration sur la vague de cette mer au sable vert du Comores. Je marche sur les sillons des vallées des tes excursions.  

Je retrouve les clefs de ma muse. Je reprends ma voix de rossignol. Je suis comblé. Tout mon patrimoine est reconstitué. Je m'élève vers les cieux comme un dieu. Tout brille en moi. Mes instants ne sont plus discontinus. Je suis heureux. 

Bienvenue en moi, chez-toi. 

1 commentaire:

Dora a dit…

Comme d'habitude... une merveille ! Merci !