Roger C. Elobo, Mon Blog

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25 février 2012

La repentance de Sarkozy : des regrets sans remords


…Autopsie d'un conflit en dénégation !

Qui a vu le désormais Candidat-Président Nicolas Sarkozy sur le plateau du 20h de France 2, mercredi dernier, n'aurait pas pu manquer ce petit moment que d'aucuns ont considéré comme étant sincère et inédit de sa part tant il a toujours voulu et revendiqué la rupture avec les règles de…

Civilité !

Etait-il sincère, le Candidat-Postulant François Hollande, sur France Inter le matin qui suivait. Toujours est-il qu'il a affirmé avoir trouvé, Nicolas Sarkozy de Nagy-Bocsa, de son patronyme hongrois, émouvant dans sa séquence avec balbutiement sur l'épisode de la célèbre adresse du 99 de l'avenue des Champs Elysées…

Le Fouquet's !

Péché originel de ce quinquennat bling-bling qui s'achève, ce lieu désormais hanté suit le Sortant comme l'œil de Caen sur Abel. L'acte, jadis assumé sans complexe autant que les épisodes du Yacht de Bolloré, la compagnie des membres du CAC 40, le luxe ostentatoire, le népotisme fragrant de l'EPAD ou le "casse-toi pauvre con" en bouquet, semble aujourd'hui relégué dans les tiroirs du déshonneur pour reconquérir l'honneur perdu aux yeux du peuple.  Mais, lors de cette interview, il y a eu et cela interpelle, comme une réminiscence du gamin enfoui …

Le bafouillement !

Point n'est-il du domaine de l'émotion mais plutôt du conflit dans l'inconscient ou sur sa lisière avec le conscient.  L'acte regretté ne l'est pas par lui-même, mais par l'ampleur du préjudice qu'il a pu causer à son auteur.  Le fameux dîner du Fouquet's est et reste donc assumé. Nous sommes là à des distances de la loi morale de Kant avec son impératif catégorique érigeant la règle de conduite universelle. Son inconscient refusant la faute, son conscient n'a pas pu verbaliser clairement.

De l'acte,…

Son égo n'étant guère atteint, il exprime donc que des regrets. Sa conscience n'en étant pas torturée, il n'a pas de remords. En réalité ce mercredi soir là, à télé, il y avait un match, …

Le surmoi versus le moi !

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