Roger C. Elobo, Mon Blog

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15 avril 2010

La robe

…enrobante !

Mes souvenirs en sont encore vivaces. Elle était grise, d'un gris métal. Elle était à contre saison, je dirai à contre temps mais dans le temps. Elle la portait avec grâce et classe en classe. Elle lui donnait une valeur ajoutée pour laquelle je me serai laissé taxer. Elle épousait son corps et faisait corps. C'était un art. Un bijou. Une œuvre. Un jour …

Ce jeudi là !

Ce fut ma surprise et ma séquence de bonheur. Une cerise pour mon humeur avide. J'en suis encore enrobé. Les paires d'yeux et d'ouïes qui me regardaient et m'écoutaient étaient, respectivement, à mille lieux de voir d'où je parlais et entendre ma vraie voix inhibée par le bruit de fond de mes plaques internes. J'avais la sensation d'être en concordance avec la matière de ce vêtement et le corps qui le mettait tant en valeur et réciproquement…

Elle était belle et cette robe était tellement belle. Elle me provoquait. Elle m'habillait. Elle m'envoûtait et je n'avais qu'une seule obsession,…

la dérober !

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