… éperdument !
Je sculpte dans mes instants. Les instants qui séquencent mon temps. Le temps qui fait le lit de mes moments. Les moments qui enchantent ma vie. La vie que tu aimes tant à partager.
Ta présence !
Tiens ! J’en suis à le dire. N’existerais-je point que tu m’aurais inventé. Il y a belle lurette que tu as apprivoisé mon essence. Je n’ai plus guère de secret pour toi. Tu m’as résolu. Bénie sois tu d’avoir gardé par devers toi, en exclusivité, les codes de ma solution ; la formule de ma chimie ; le catalyseur de ma saillie jouissive. Car, toi, maîtresse de mes sens, tu me gouvernes…
Dans tous les sens !
J’en suis ainsi retourné lorsque je manque de support. Dès que tu es loin de moi. A l’avouer, j’avoue. Ton vide m’ébranle et me déstabilise. Ton absence ne m’indiffère point. Je me perds dans mon bocal charnel. Je ne suis rien et je ne peux rien.
De grâce, reviens !
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