Drapeau blanc

 
Oui, il n’y a pas de doute…

Par omission ou pour par action, je t’ai certainement offensée. Sinon pourquoi ceci ? Sinon comment cela ? Je veux dire, tous ces signes ; cette tristesse ; cette amertume ; cette colère ; cette rage ; cette pierre que je ressens comme enfouit au fond de ton cœur et de tout ton Être...

Je ne sais pas comment j’ai pu le faire. Mais, oui, il n’y a pas de doute et je le reconnais ; et je l’avoue : je t’ai heurtée quelque part. Je ne sais pas comment et quand j’ai pu le faire. Mais je suis certain et je le crois du fond de mon âme. Je le sens de tous mes sens…

Alors d’un blanc immaculé, je brandis mon drapeau de paix. Je dépose mon orgueil à tes pieds. Je plie le genou. Je baisse la tête. Et je te demande humblement de me relever…

Debout, je me précipiterai sur le fond blanc de mon étendard pour crier ta grandeur d’âme et marquer d’un sceau de baisers, cet acte, sous seing privé, de paix, d’amour et de générosité qu'en ce jour, tu acceptes de signer…

Et si comme dit le spot publicitaire, il n’y a que "maille qui maille", sache qu'il n’y a que de toi que je toise l'ennui…