Tout simplement.
Un tout petit. Et je ferai un pas. Un grand. Juste un câlin. Un câlin sans prix. Un câlin sans questionnements. Un câlin chaleureux. Un câlin généreux. Qu'il soit bref mais dense. C'est selon. Qu'il soit à ton image. Doux et savoureux. Ce petit câlin. Rien qu'un câlin. Je te dis. Je te le jure. Et je serai hors de cette tourmente des sentiments. Avec juste un câlin. Et je vivrai la symphonie des sentiments.
Moi aussi.
D'orgueil phallique, j'en ai point. Je dis que je suis en errance. J'avoue que la tristesse m'étreint. Je fais voir les larmes de chagrin qui m'inondent. Dussé-je être au ban de l'agora des mâles, je dis que je pleure depuis que je ne peux plus raller. Je dis que je suffoque à force de perdre force.
Rien n'y est fait !
Ton câlin me manque et je suis dans des états sphériques. Je me sens parfois comme un damné de Sodome et Gomorrhe ou un déshérité de Calcutta. Je me vois aussi dépouillé qu'un rescapé de la guerre du Biafra ou d'un tsunami du Bangladesh. Je suis aussi désespéré qu'ait pu l'être un opprimé de Soweto à la funeste époque. Je suis las, là et là-bas. Je dis, urbi et orbi, que je suis perdu et éperdu. Mes oracles en sont hébétés et embêtés tant ma destinée leur écharpe désormais.
Pourtant
Il ne m'en faut qu'un câlin. Ou seulement sa promesse…
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire