La voyant prendre le court chemin et traverser la cour
dallée à pas courts pour assister au cours, je ne peux m’empêcher de laisser
libre cours à mon envie de lui faire la cour tellement en moi coule un cours de fluide sentimental pour elle.
Je laisse librement courir mon émotion pour elle d’autant
plus facilement que je n’imagine point un court instant que j’en cours le risque
d’une menace tant le cours de sa vie me semble un concentré de courts moments
de joie, d’extase et de bonne humeur solitaire.
Pour en faire un court récit, je dirai que c’est au cours d’un
court moment d’échange sur sa passion de l’histoire et de ses lectures
notamment de Cheick Anta Diop que l’encours de ma fascination pour elle a pris
cours. J’avais été surpris d’être ainsi pris de court par cette voix douce et
suave qui me chuchotait des noms que je n’attendais pas à être prononcés là ! Le temps m’avait semblé court bien que paradoxalement je me sentis comme dans
un court bouillon. Au cours des heures qui suivirent, j’ai pendant un court
moment perdu le sens du cours d’eau qui rythme les battements de mon cœur. Rien
qu’à y penser encore, j’en suis bien court !
J’en parlerai encore bien longtemps mais il faut savoir faire
court !
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