C’était un couple !
Ils formaient un couple, un vrai. Ils étaient en fusion l'un dans l'autre depuis qu’ils s’étaient croisés un mois de juillet. Il n’y avait pas de
distance entre eux même lorsqu’une distance les séparait. Ils jouaient
ensemble. Ils rigolaient toujours. Ils s'amusaient ensemble. Ils se soutenaient. Ils aimaient à
se faire des surprises, de jolis plats savoureux et manger ensemble. Ils se faisaient tout sans
compter. Ils se respectaient mutuellement. Ils savaient se parler. Lui adorait se réveiller avec et ne pouvait s’endormir sans son message en doux câlin. Elle ne s’éloignait jamais de son
mobile de peur qu’elle loupât un ses signes de présence. Elle savait toujours
où il était là où il était. Une vie de couple comme on aimerait tous en vivre.
C’était beau !
Puis, sans savoir pourquoi, un soir, alors qu’il s’interrogeait
sur comment lui offrir un lendemain en toute quiétude, elle lui annonça que
leur vie était sans lendemain et qu’il fallait en prendre un recul parce qu’elle
s’attachait trop alors qu’il rentrait trop dans la sienne de vie.
Ce fut un choc !
Le cœur envahi par une tristesse diffuse, la tête basse
comme sous un orage, en trouble et plein d’amertume comme après un ouragan, alors
qu’il attendait sur le quai le métro pour rentrer, il leva la tête et vit sur
le quai en face une jeune femme comme le soleil d’Afrique sait en produire. Elle
avait des formes sorties d’un livre. Elle portait une robe en rayures qui
épousait comme un fluide les contours de son anatomie idyllique.
Elle était belle !
Ils se regardaient sans mots dire. Ils semblaient tous les
deux comme interdit. Son métro entra en gare. Il le laissa partir. Son métro s’annonça,
se mit à quai. Elle le laissa partir. Ils se regardaient toujours. Ils échangèrent
un sourire, se mirent à rire de cette petite folie. Il était bien tard. C’étaient les derniers métros...
Et un nouvel idylle !
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