Elle a cet art particulier, cette finesse singulière, cette originalité originelle, cette manière magique de me rendre fou avec un rien, juste un petit mot, rien qu’un syllabe. Je ne sais pas comment le dire mais je le dis sincèrement, c’est foudroyant.
Quand elle m’appelle Baé !
J’ai l’impression d’être seul sur
terre. Dans ses yeux plein d’amour, je me vois effectivement devant tous les
autres humains, surfant sur les fluides de son iris. Je vis alors des moments
de plénitude qui rappelleraient à Edam et à Eve, la vie au jardin des délices avant
la tentation.
Quand elle m’appelle Chou !
Je perds alors tous mes moyens. Oui
je l’avoue, je ne suis plus moi et il n’y a plus rien de moi. Ma vulnérabilité
du moment me déstabilise et une seule idée m’habite à cet instant précis, me réfugier
en elle et profiter des ondes du champ magnifique qu’elle génère naturellement
par ses formes angéliques et son allure fort royal.
Quand elle m’appelle chérie !
Je sens ma tête se fendiller, mon
corps se vider de ses organes et un courant d’air frais traverser mes
interstices. De mes entrailles, il y a
comme des échos d’un chant lyrique d’opéra et je suis, comme dans un ballet des
cygnes, sur la pointe de mes pieds tentant un envol dans l’espace.
Quand elle m’appelle Elobo !
Je plonge dans l’espace mythique
et mystique de mon équation personnelle. Je ris, je danse, je jubile. Je m’agite
et je frisonne de bonheur. Je me sens alimenter par un quantum d’énergie. Une belle
pensée m’accable alors, je suis bien.
Quand elle m’appelle, je m’allume
et je l’étreins !
1 commentaire:
Très belle plume doc
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