Roger C. Elobo, Mon Blog

Espace d'Analyse, de Critique, d'Humeur, ...de Vie

8 mars 2024

Ô femme !


J'admire en toi l'essence de la beauté, la puissance de la force et la nuance de la diversité de ta personnalité qui font de toi un être entier...

Ô femme !

Je célèbre en toi la gloire de l'œuvre du divin et l'espérance que tu portes en ton sein et que tu apportes au monde du vivant par ta seule existence comme un être entier...

Ô femme !

Je chante et danse aux rythmes des vibrations symphoniques que l'expression de ta sagesse procure aux corps et aux âmes béats devant la densité et l'unicité de ton être entier.

Ô femme !

Je fais révérence devant tes droits et la liberté que tu incarnes dans les choix que ta  conscience et l'autonomie de ta volonté dictent à ton être entier. 

Ô toi femme !

2 juin 2023

La condamnation d’Ousmane Sonko, l’éclat du ridicule !

 

Ousmane Sonko le très populaire opposant sénégalais et candidat à l’élection présidentielle qui aura lieu dans 9 mois vient donc d’être condamné à 2 ans de prison et mis de fait hors jeu. Relaxé pour le chef d’accusation de viol qu’il a toujours contesté et qui n’a pas pu être prouvé, il a été néanmoins condamné pour ce pourquoi il n’était pas poursuivi : corruption de jeunesse…

 Les juristes sénégalais s’interrogent encore sur la notion de corruption de jeunesse. Les juges camerounais avaient déjà innové avec la condamnation à 35 ans pour complicité intellectuelle écartant de ce fait une personnalité soupçonnée de velléité présidentielle. Partout en Afrique, surtout en pays francophones, on relève malheureusement des cas similaires d’instrumentalisation  de la justice pour habiller l’éviction des candidats potentiels à l’élection présidentielle.

 Les juges Africains sont ils des magiciens du droit ? Sinon je vois dans ces décisions ubuesques un acte de rébellion. Puisque le politique nous ridiculise en exigeant des condamnations, alors ridicule pour ridicule, servons des décisions ridicules

Malheureusement le ridicule est mortel

   

10 avril 2023

Mon frère AB, mon duo et mon dual


En ce jour où il fête son anniversaire, des mots et des phrases en guise de bouquet pour lui que je prends à la fois comme... 

Mon duo et mon dual !!!

Nous avons été à notre enfance des jumeaux d’un an. Nous en avons provoqué tant de confusion qu’on en prenait un malin plaisir à en jouer. On s’habillait à l’identique avec les mêmes couleurs. On pratiquait les mêmes jeux, vivait les mêmes évènements joyeux et tragiques. Gamins, ce qu’on a su faire, on l’a appris simultanément et ce qu’on a ignoré était tout aussi commun. Lorsqu’on était nul, nous étions tous les deux. Que de choses faites ensemble AB et moi.  Nous avons pratiqué ensemble des chasses au lézards, aux oiseaux sans jamais atteindre les cibles. Au village, un jour, nous sommes allés à la pêche aux poissons et sommes rentrés sans un poisson alors que non loin de nous, sur la même rivière, un enfant de notre âge ramenait des poissons à chaque jetée de ligne. nous avons vécu tous les deux et de façon fort singulière, des moments de chagrins familiaux. Nous avons connu des moments d’enfance d’une forte intensité joyeuse et émotive, d’une empathie à nulle autre égale. Nous avons toujours été l’un et l’autre…

Mon frère Abéna, mon duo !

Pour autant, nous avons été, dès notre jeune enfance, deux personnalités différentes. Autant je pouvais être introverti et réservé, d’autant AB, mon frère jumeau d’un an, était extraverti et ouvert à tout le monde.  Très attractif et attirant, mon frère AB, connaissait tout monde de notre quartier d’enfance. Il a toujours été très à l’aise avec toute personne quelle que ce soit sa condition. Jovial et disponible, enthousiaste et avenant, il a toujours fait mon admiration avec son art de procurer du bonheur aux nôtres avec un petit rien. Cette grâce lumineuse qu’il porte en lui et qui a toujours fait de lui ce gars bien et généreux, m’a toujours comblé car, il a toujours été, naturellement, gracieusement, celui que n’étant pas, je suis en quête d’être.  

Mon frère Abéna, mon dual !


22 février 2023

Deux copines, une rencontre

 

C'était à Douala, la ville des grands plaisirs et des grands mouvements, dans une de ces années là de la décennie des années 1980, deux copines et amies allaient vivre ensemble et séparément une histoire extraordinaire que certains pourraient taxer de fiction à la Nollywood, Bollywood ou Hollywood...

En deux jours différents, contrairement à leurs habitudes, chacune de son côté était sortie et avait rentré un jeune en boîte de nuit. Sans bien savoir pourquoi et comment cela avait pu se faire,  malgré leur principe et règle de vie dite « jamais le premier soir »,  elles avaient fini la nuit sur lit de leur homme de la boîte de nuit...

Les copines très enthousiastes après ces rencontres voulaient partager la merveilleuse nouvelle. Elles voulaient se raconter, dire ce qu’il leur avait murmuré à l’oreille et qui leur avait fait perdre leur moyen de résistance. Elles voulaient que l’autre sache et partage ce tourbillon inédit qui les avait emportées toute la nuit jusqu’au petit matin.

La première dit à l'autre, j'ai rencontré un gars, je ne peux te dire comment il est car il me manque le mot juste. Il est beau ! Il est bien ! Il a tout ce que nous recherchons. Et l'autre fille dit à sa copine avec autant enthousiasme, non moi, j'ai rencontré un phénomène, un étalon. Le mien est une crème, il faut que tu le vois. 

Les copines échangeaient avec grande excitation sur leur nouveau copain lorsque subitement elles de jetèrent l'une sur l'autre dans une grosse accolade en criant ensemble.... c'est le même !!! 

Sacré frérot ! Ton histoire de vie aura fait l’histoire. Lorsque regardant le ciel, je vois une étoile danser ou s’illuminer, je souris et je me dis, il a encore frappé…


17 février 2023

Tout en accord


 Sans contrainte ni violence, je donne mon accord pour ce corps qui se donne à mon corps dans un corps à corps bien coordonné. Je respecte cet accord surtout lorsqu’il se met en accord avec tous les principes puissants et fondants de mon corps.

A corps perdu, je plonge dans les méandres de cet accord qui enflamme mon corps. Avec certitude, je m’accorde à l’idée qu’aucun désaccord ne saurait exister entre moi et cet être qui fait corps avec moi dès lors que ses gammes sont en accord avec le rythme imposé par ce tourbillon d’accords symphoniques où mon corps en accordéon réalise des scores  de champion.

A cor et à cris, je fais corps avec cet accord. A mon corps défendant, je ne m’accorde aucun préavis tant je suis en confiance et loin de toute discordance qui pourrait altérer mon bonheur de vivre la concorde que m’offre ce corps accordé à ma vie.

 

7 février 2023

Une histoire qui te ressemble

 

Elle m’a dit, écris moi une histoire. A partir de quoi lui ai-je demandé. Elle m’a dit imagine une suite à ce début « Un chômeur de 31 ans a découvert dans sa boîte aux lettres une enveloppe avec plus de 6000 euros et un mot indiquant : « bonne chance ! ». Veux tu, une fin tragique ou heureuse lui ai-je demandé et elle m’a dit, une fin qui te ressemble.

Au vue de cette somme d’argent, un épais brouillard s’est subitement abattu sur ses yeux. Il a été pris de frisons. Ses mains et ses pieds tremblaient de peur. Sa tête était vide de tout questionnement. Au fur et à mesure que le brouillard se dissipait, une image s’imposait à son esprit et une idée ferme se cristallisait dans sa tête...

 Il serra l’enveloppe sur sa poitrine,  releva sa tête, bomba son torse et se mit à marcher droit devant. Son pas était vif et confiant. Avalant des km, il avait traversé trois rues et un boulevard. Il avait longé un canal et traversé un pont comme poussé par du vent. Il se sentait revivre. Il grimpa les marches jusqu’au dernier étage de l’immeuble qui lui faisait face et frappa trois coups secs à la porte de droite qui s’ouvrit.

Elle le regarda d’un air surpris dans une robe de soie qui coulait sur les contours de son corps et s’arrêtait juste au dessus de ses cuisses que prolongeaient de belles longues et fines jambes d'une gazelle des savanes africaines. Elle n’eut pas  le temps de le questionner qu’il posa un genou par terre en majesté et lui dit « Zolly, veux tu m’épouser » ? Elle le releva et dans une étreinte sans fin qui accompagnait son consentement, elle lui souffla à l’oreille : « j’ai toujours voulu que tu sois un homme et aujourd’hui, tu en as bien l’air mon chéri ! »

En sortant de sa piscine ce dimanche après-midi, il regardait sa femme, Zolly, jouer avec leur trois enfants non loin de sa berline italienne à la couleur rouge emblématique et il se disait tout en murmure… 

Quelle chance !


17 novembre 2022

Ma Sol, mon ange


 Ô !

Il est bien sacré le Sol sur lequel mon ange exquise cette danse joyeuse qui émerveille ma vie depuis tant d’années, soulage mes peines, apaise mes angoisses et synchronise les battements de mon cœur et les vibrations de mon âme avec les ondes divines du cosmos…

Eh !

Elle est bien savoureuse cette Sol que mon ange me sert avec amour et tendresse, patience et minutie, charme et passion et qui donne du lustre et de l’éclat à mon être plongé dans les eaux du fleuve de ma vie faisant de ma personne, un témoignage sincère et fidèle de l’existence d’un Dieu merveilleux.

Oh !

Elle est solide et harmonieuse cette clé de Sol sur laquelle mon ange a construit, sans fausses notes, toute la partition de mon existence avec elle, contre vents et marées, torrents et ouragans, adversités et affrontements, amour et chagrin.

Ah !

Du Sol de mon ange, je me contemple et je m’interroge avec lucidité. Qu’avais-je pour mériter cette merveille avec toutes ses promesses confirmées ? Oui, qu’avais-je pour être celui à qui reviendrait l’immense privilège d’en jouir, sinon que l’onction de la providence…

La chance !


16 novembre 2022

Ma Sol, mon ange

 

Ô !

Il est bien sacré le Sol sur lequel mon ange exquise cette danse joyeuse qui émerveille ma vie depuis tant d’années, soulage mes peines, apaise mes angoisses et synchronise les battements de mon cœur et les vibrations de mon âme avec les ondes divines du cosmos…

Eh !

Elle est bien savoureuse cette Sol que mon ange me sert avec amour et tendresse, patience et minutie, charme et passion et qui donne du lustre et de l’éclat à mon être plongé dans les eaux du fleuve de ma vie faisant de ma personne, un témoignage sincère et fidèle de l’existence d’un Dieu merveilleux.

Oh !

Elle est solide et harmonieuse cette clé de Sol sur laquelle mon ange a construit, sans fausses notes, toute la partition de mon existence avec elle, contre vents et marées, torrents et ouragans, adversités et affrontements, amour et chagrin.

Ah !

Du Sol de mon ange, je me contemple et je m’interroge avec lucidité. Qu’avais-je pour mériter cette merveille avec toutes ses promesses confirmées ? Oui, qu’avais-je pour être celui à qui reviendrait l’immense privilège d’en jouir, sinon que l’onction de la providence…

La chance !