Roger C. Elobo, Mon Blog

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10 avril 2012

Tombouctou, ma fierté et mon chagrin !


Ma belle Afrique précoloniale.

Sur la boucle du Niger, apprécions l'Empire du Mali, né après l'émancipation du Royaume de sa vassalité à Ghana. Un pays au sous-sol immensément riche comptant 400 villes parmi lesquelles, des cités célèbres dont l'histoire de l'humanité peut en être fière.

Ô Djenné !

Ville prestigieuse au passé glorieux. Protégée par de grandes murailles épaisses et par des eaux car construite sur une île. Ville aux onze portes d'entrée. Ville harmonieusement aménagée aux rues larges et jonchées d'arbres. Sa belle architecture, son port intensément actif et animé tout au long de l'année, son marché  parfaitement quadrillé, son imposante mosquée apparemment plus belle que celle de la Mecque, son université et ses intellectuels en faisaient une ville à la vie reposante et passionnante…

Ô Tombouctou !

Quelle citée légendaire avec un grand centre culturel et politique où résidaient de nombreuses érudits (écrivains, professeurs, savants, juristes, étudiants, etc.). La belle citée à l'urbanisme harmonieux avec ses voiries larges et abondamment fréquentées ; de riches palais et maisons agréablement aérés grâce à leurs multiples fenêtres. Que de mosquées, de marchés, de bibliothèques fournies et de grandes universités à la renommée comparable à celle d'autres grandes universités d'Orient (Fez, Damas, etc.).

Ô Tombouctou !

Toi qui offrais des bourses pour études aux étudiants les plus pauvres. Toi qui entretenais la soif de la connaissance partagée au sein de toutes les couches de la population. Tu as été cette citée au grand luxe avec des femmes aux belles toilettes et joyeuses, des habitants d'une bonne éducation et d'un savoir vivre remarquable, une cour avec un cérémonial, un protocole et une pratique des audiences de haut prestige.  Tes visiteurs avaient mal à quitter ton sol.

Te voici en proie aux flammes de l'humiliation…

1 commentaire:

sisi a dit…

J'aurais t'en voulue connaître toute histoire de l'Afrique noir (se qu'on nous caches vraiment).