Roger C. Elobo, Mon Blog

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1 novembre 2011

La fille sur la passerelle

  
Il était bien l'heure pour constater que cette journée de vendredi n'avait pas été extraordinaire tout comme la semaine qui la portait d'ailleurs. Cahin-caha, je marchais sans entrain. Les stigmates de l'insignifiance du solde d'un temps sans saveur me polluaient les sens. J'avançais bien lourdement sur cette dalle déserte, l'esprit sans rêve et bien ailleurs dans le néant…

Au loin, une jeune fille !

Il soufflait un vent d'un froid que mon ignorance n'aurait pu comparer ni à la bise ni à la brise en temps normal et encore moins en cette heure-ci de cette journée-là bien singulièrement incolore. Le bruit de mes pas sur le béton de cette dalle était cacophonique et nerveux.

Au loin une jeune fille !

Je ne sentais rien de vivant ni en moi ni autour de moi. L'éclairage semblait terne. Le décor manquait de charme. Le moment semblait éternel et lugubre. Les coulées du temps fortement visqueux ralentissaient tout…

Au loin une jeune fille !

Parlons-en ! Elle était tout de noir vêtue. Elle portait un tailleur composé d'une jupe avec plis et un veston qui tombait sur sa chute de rein après un parcours onctueux le long de son corps filiforme. Ses cheveux en crinière rasaient ses épaules comme les premiers rayons de soleil sur une plage de Tunis ou d'ailleurs. Elle tenait en sa main droite une serviette en cuir qui évoquait un computer. Elle marchait vers la passerelle qui termine cette fameuse dalle.

Au près la jeune fille !

Elle ne marchait pas elle dansait. Elle swinguait. C'est comme la fameuse danse de la tour Eiffel aux heures pétantes de la nuit. De la pointe de ses talons aiguilles sortait un son harmonieux qu'une douce fraicheur, plutôt agréable comme celle du zéphyr vint caresser en tourbillon. Elle swinguait !

Au près de la jeune fille !

A sa hauteur, j'avais vue sur cette callipyge dont les contours satisfaisaient à tous les critères canoniques du beau. J'en étais encore à me demander qui était-elle lorsqu'elle se retourna avec délicatesse pour m'offrir ce beau sourire dont jamais elle ne se départit. Ma surprise était explosive. Voici bien un moment que je ne la revoyais qu'au travers des images qu'elle me donnait à voir sur des messageries instantanées pendant nos échanges nocturnes.

Au côté de la jeune fille !

L'éclat de son sourire d'or vous s'endort. Son charme vous enchante. Son lustre vous illustre. Tant elle est belle et en beauté. Tant elle est douce et docile. Tant elle est aimante et aimable.

Aux ors de la jeune fille d'or !

2 commentaires:

Dodo a dit…

Un écrit de + dont je suis fan ... WoW !

Anonyme a dit…

et ta femme, elle en pense quoi ?!