Mashallah

En un mot !

Tout n'avait été, jusque là, que virtuel et présomption. Ma vision de sa réalité m'était autosuggérée. Mon soupçon du sublime n'était au top que par les indices que mon expertise sur la chose, m'avait fait collecter et auditer. En ce dedans, il ne manquerait rien. Tout y serait, à l'endroit, me disais-je, par conviction et détermination, avec l'espoir qu'il en soit ainsi et la peur de s'en être fait leurrer.

Et la lumière fut !

Dans la nuit du week-end dernier, à l'heure où même les anges dorment et où Dieu, en toute sérénité, contemple son œuvre, elle m'a donné à voir les finitions de ce corps que les mots pour décrire, trahiraient assurément, tant il est juste, romanesque, idyllique, et quoi encore !

Aux cieux !

Je ne sais à quel moment je me suis mis en lévitation. Ma force d'apesanteur n'était plus terrestre mais cybernétique. Comme un démiurge, je survolais l'espace des quatre murs. Je vivais la mille unième nuit de mon conte des mille et une nuits, cette nuit là. J'étais aux confins de mon nirvana lorsque survint l'extinction de mes trois soifs : désir des sens, désir d'existence et désir d'annihilation.

Oh my God !

Elle aurait pu être anglaise, l'expression de mon émerveillement lorsqu'au passage, elle m'a confessé son amour et ses sentiments. Mais, elle a été arabe...

"Mashallah" !!!.