Roger C. Elobo, Mon Blog

Espace d'Analyse, de Critique, d'Humeur, ...de Vie

14 février 2025

Quand elle m’appelle… !

 

Elle a cet art particulier, cette finesse singulière, cette originalité originelle, cette manière magique de me rendre fou avec un rien, juste un petit mot, rien qu’un syllabe. Je ne sais pas comment le dire mais je le dis sincèrement, c’est foudroyant.

Quand elle m’appelle Baé !

J’ai l’impression d’être seul sur terre. Dans ses yeux plein d’amour, je me vois effectivement devant tous les autres humains, surfant sur les fluides de son iris. Je vis alors des moments de plénitude qui rappelleraient à Edam et à Eve, la vie au jardin des délices avant la tentation.

Quand elle m’appelle Chou !

Je perds alors tous mes moyens. Oui je l’avoue, je ne suis plus moi et il n’y a plus rien de moi. Ma vulnérabilité du moment me déstabilise et une seule idée m’habite à cet instant précis, me réfugier en elle et profiter des ondes du champ magnifique qu’elle génère naturellement par ses formes angéliques et son allure fort royal.

Quand elle m’appelle chérie !

Je sens ma tête se fendiller, mon corps se vider de ses organes et un courant d’air frais traverser mes interstices.  De mes entrailles, il y a comme des échos d’un chant lyrique d’opéra et je suis, comme dans un ballet des cygnes, sur la pointe de mes pieds tentant un envol dans l’espace.

Quand elle m’appelle Elobo !

Je plonge dans l’espace mythique et mystique de mon équation personnelle. Je ris, je danse, je jubile. Je m’agite et je frisonne de bonheur. Je me sens alimenter par un quantum d’énergie. Une belle pensée m’accable alors, je suis bien.

Quand elle m’appelle, je m’allume et je l’étreins !

18 janvier 2025

Des ailes pour elle !


D’ailes, je n’en ai que pour elle car quoi que je fasse, où que je sois, une seule idée m’habite, me ravage et me dévore avec rage et violence, déployer mes ailles vers elle. Tellement elle me manque constamment.

Des ailles pour elle !

D’elle, je reçois un amour tellement  intense que sans savoir comment, je sens une force de mon intérieur me faire pousser des ailes qui me portent toujours très haut vers un lointain riche d’émotions et de sensations époustouflantes. Tellement elle me rassure.

Des ailles pour elle !

Sans elle, que serai-je vraiment ? Je pense que je serai une espèce d’humanoïde sans forme peut-être, un homme inachevé surement. Je m’interroge ainsi lorsque déployant mes ailes  au grand air, pour aller vers elle, je sens monter en moi, l’accomplissement de ma plénitude. Tellement elle est mon horizon.

Des ailles pour elle !

Sans ailes, comment ferai-je pour la retrouver tous les soirs lorsque l’envie me prend, que la solitude m’étreint, que le vide me remplit, que plus rien pour moi ne vaut, que tout son, même du cantique grégorien, de la soul ou du jazz, devient un bruit, un vacarme, une cacophonie, un trouble auditif à en mourir. Tellement je l’aime.

Des ailles pour elle !

Sans zèle, j’exprime fièrement mon amour pour elle surtout lorsque dans les airs, j’étale mes ailes, en majesté, dessinant des figures en L, me laissant porter par des vents, Simoun d’Afrique du Nord ; Harmattan  d’Afrique de l’Ouest ; Sirocco du Sahara, Alizées. Tellement je la désire.

Des ailles pour elle !

Sur ailes, je me sens sous elle, libre, envoûté et enchanté. Joyeux et rayonnant, il faut me voir surplomber les hauteurs du Kilimandjaro et du Mont Cameroun, survoler les pyramides de Gizeh en Basse Egypte, effleurer les cimes des baobabs de la forêt tropicale, surfer sur les vagues des mers et des océans, longer les frontières d’Acra au Ghana, de Tombouctou, Djenné et Gao au Mali, traverser Dakar, Lagos, Ndjamena, Lubumbashi, Soweto, juste pour dire à toute ouïe que je n’ai d’ailes que pour elle…

Ma terre natale !

  

28 avril 2024

Ma fleur du printemps


Elle est de retour et je suis envahi par une joie et un bonheur intense qui renvoient dans les profondeurs de ma mémoire les quintes de douleur et de chagrin que j'ai vécues par son absence...

Ma fleur de printemps. 

Quelle n'a été ma peine de vivre son départ vers son royaume natal ensoleillé avec ses décors d'arabesques sacrées, ses plages sablonneuses, ses nuits étoilées et dansantes au rythme chaabi. 

Ma fleur du printemps 

Certes elle a agrémenté mon besoin d'elle de quelques signes de vie qui couvraient mon cœur en peine d'un voile de douceur qui m'apportaient un réconfort mais très vite, je me sentais submergé par le vide d'une absence. 

Ma fleur du printemps 

Maintenant qu'elle est là, je suis comme pris dans un tourbillon. Je suis noyé dans ses charmes. Je suis plus que jamais épris d'elle et pris dans un tourment d'amour. Je me pense même sous emprise. Je suis bien et je me sens tout à mon aise. Elle est là et je suis heureux d'elle. 

Ma fleur du printemps. 


8 mars 2024

Ô femme !


J'admire en toi l'essence de la beauté, la puissance de la force et la nuance de la diversité de ta personnalité qui font de toi un être entier...

Ô femme !

Je célèbre en toi la gloire de l'œuvre du divin et l'espérance que tu portes en ton sein et que tu apportes au monde du vivant par ta seule existence comme un être entier...

Ô femme !

Je chante et danse aux rythmes des vibrations symphoniques que l'expression de ta sagesse procure aux corps et aux âmes béats devant la densité et l'unicité de ton être entier.

Ô femme !

Je fais révérence devant tes droits et la liberté que tu incarnes dans les choix que ta  conscience et l'autonomie de ta volonté dictent à ton être entier. 

Ô toi femme !

2 juin 2023

La condamnation d’Ousmane Sonko, l’éclat du ridicule !

 

Ousmane Sonko le très populaire opposant sénégalais et candidat à l’élection présidentielle qui aura lieu dans 9 mois vient donc d’être condamné à 2 ans de prison et mis de fait hors jeu. Relaxé pour le chef d’accusation de viol qu’il a toujours contesté et qui n’a pas pu être prouvé, il a été néanmoins condamné pour ce pourquoi il n’était pas poursuivi : corruption de jeunesse…

 Les juristes sénégalais s’interrogent encore sur la notion de corruption de jeunesse. Les juges camerounais avaient déjà innové avec la condamnation à 35 ans pour complicité intellectuelle écartant de ce fait une personnalité soupçonnée de velléité présidentielle. Partout en Afrique, surtout en pays francophones, on relève malheureusement des cas similaires d’instrumentalisation  de la justice pour habiller l’éviction des candidats potentiels à l’élection présidentielle.

 Les juges Africains sont ils des magiciens du droit ? Sinon je vois dans ces décisions ubuesques un acte de rébellion. Puisque le politique nous ridiculise en exigeant des condamnations, alors ridicule pour ridicule, servons des décisions ridicules

Malheureusement le ridicule est mortel

   

10 avril 2023

Mon frère AB, mon duo et mon dual


En ce jour où il fête son anniversaire, des mots et des phrases en guise de bouquet pour lui que je prends à la fois comme... 

Mon duo et mon dual !!!

Nous avons été à notre enfance des jumeaux d’un an. Nous en avons provoqué tant de confusion qu’on en prenait un malin plaisir à en jouer. On s’habillait à l’identique avec les mêmes couleurs. On pratiquait les mêmes jeux, vivait les mêmes évènements joyeux et tragiques. Gamins, ce qu’on a su faire, on l’a appris simultanément et ce qu’on a ignoré était tout aussi commun. Lorsqu’on était nul, nous étions tous les deux. Que de choses faites ensemble AB et moi.  Nous avons pratiqué ensemble des chasses au lézards, aux oiseaux sans jamais atteindre les cibles. Au village, un jour, nous sommes allés à la pêche aux poissons et sommes rentrés sans un poisson alors que non loin de nous, sur la même rivière, un enfant de notre âge ramenait des poissons à chaque jetée de ligne. nous avons vécu tous les deux et de façon fort singulière, des moments de chagrins familiaux. Nous avons connu des moments d’enfance d’une forte intensité joyeuse et émotive, d’une empathie à nulle autre égale. Nous avons toujours été l’un et l’autre…

Mon frère Abéna, mon duo !

Pour autant, nous avons été, dès notre jeune enfance, deux personnalités différentes. Autant je pouvais être introverti et réservé, d’autant AB, mon frère jumeau d’un an, était extraverti et ouvert à tout le monde.  Très attractif et attirant, mon frère AB, connaissait tout monde de notre quartier d’enfance. Il a toujours été très à l’aise avec toute personne quelle que ce soit sa condition. Jovial et disponible, enthousiaste et avenant, il a toujours fait mon admiration avec son art de procurer du bonheur aux nôtres avec un petit rien. Cette grâce lumineuse qu’il porte en lui et qui a toujours fait de lui ce gars bien et généreux, m’a toujours comblé car, il a toujours été, naturellement, gracieusement, celui que n’étant pas, je suis en quête d’être.  

Mon frère Abéna, mon dual !


22 février 2023

Deux copines, une rencontre

 

C'était à Douala, la ville des grands plaisirs et des grands mouvements, dans une de ces années là de la décennie des années 1980, deux copines et amies allaient vivre ensemble et séparément une histoire extraordinaire que certains pourraient taxer de fiction à la Nollywood, Bollywood ou Hollywood...

En deux jours différents, contrairement à leurs habitudes, chacune de son côté était sortie et avait rentré un jeune en boîte de nuit. Sans bien savoir pourquoi et comment cela avait pu se faire,  malgré leur principe et règle de vie dite « jamais le premier soir »,  elles avaient fini la nuit sur lit de leur homme de la boîte de nuit...

Les copines très enthousiastes après ces rencontres voulaient partager la merveilleuse nouvelle. Elles voulaient se raconter, dire ce qu’il leur avait murmuré à l’oreille et qui leur avait fait perdre leur moyen de résistance. Elles voulaient que l’autre sache et partage ce tourbillon inédit qui les avait emportées toute la nuit jusqu’au petit matin.

La première dit à l'autre, j'ai rencontré un gars, je ne peux te dire comment il est car il me manque le mot juste. Il est beau ! Il est bien ! Il a tout ce que nous recherchons. Et l'autre fille dit à sa copine avec autant enthousiasme, non moi, j'ai rencontré un phénomène, un étalon. Le mien est une crème, il faut que tu le vois. 

Les copines échangeaient avec grande excitation sur leur nouveau copain lorsque subitement elles de jetèrent l'une sur l'autre dans une grosse accolade en criant ensemble.... c'est le même !!! 

Sacré frérot ! Ton histoire de vie aura fait l’histoire. Lorsque regardant le ciel, je vois une étoile danser ou s’illuminer, je souris et je me dis, il a encore frappé…


17 février 2023

Tout en accord


 Sans contrainte ni violence, je donne mon accord pour ce corps qui se donne à mon corps dans un corps à corps bien coordonné. Je respecte cet accord surtout lorsqu’il se met en accord avec tous les principes puissants et fondants de mon corps.

A corps perdu, je plonge dans les méandres de cet accord qui enflamme mon corps. Avec certitude, je m’accorde à l’idée qu’aucun désaccord ne saurait exister entre moi et cet être qui fait corps avec moi dès lors que ses gammes sont en accord avec le rythme imposé par ce tourbillon d’accords symphoniques où mon corps en accordéon réalise des scores  de champion.

A cor et à cris, je fais corps avec cet accord. A mon corps défendant, je ne m’accorde aucun préavis tant je suis en confiance et loin de toute discordance qui pourrait altérer mon bonheur de vivre la concorde que m’offre ce corps accordé à ma vie.